Le voyage intergénérationnel à Auschwitz a été bien plus qu'une simple visite : il a été un catalyseur de réflexion et d'engagement citoyen pour les participants, les incitant à perpétuer le devoir de mémoire et à promouvoir la tolérance et le respect de l'autre.
C’est en 2022, sous l’impulsion de l’échevine de la Citoyenneté et avec l’appui de l’ASBL Territoire de la mémoire que la commune de Jemeppe-sur-Sambre a entrepris plusieurs actions sur la thématique « Résistance et Citoyenneté ».
Durant ces deux années, la commune a organisé une multitude d’évènements (conférence avec Simon Gronowski, le plus jeune rescapé de la déportation belge, des visites d’expositions pour découvrir l’histoire de la Seconde guerre mondiale, des balades citoyennes en hommage aux résistants et héros, etc.). Ces événements ont comme vocation le devoir de mémoire et la lutte contre les idées liberticides.
Dans cette optique, un voyage intergénérationnel à Auschwitz, symbole de l’extermination des juifs et de la barbarie nazie, a également été organisé en mai 2024. Une quinzaine de jeunes du Service J et une quinzaine d’aînés de l’entité ont eu l’opportunité de visiter le camp de concentration d’Auschwitz, Kazimierz, l’ancien quartier juif de Cracovie et Podgorze, ancien Ghetto juif. Un voyage éprouvant mais ô combien nécessaire pour la transmission de l’Histoire et pour rendre hommage aux victimes de l'Holocauste.
« Un voyage marquant pour les anciens et les jeunes », remarquent Lionel Berger et Vincent Jordens. Les deux responsables du service Jeunesse ont encadré ce voyage en Pologne. « La transmission entre les générations est très importante. Plus que jamais, il faut perpétuer le travail de mémoire et permettre aux générations futures de devenir des citoyens critiques, actifs et responsables! C’est viral. Nous remercions le Collège communal et le Rotary pour leur soutien financier. Sans eux, ce voyage n’aurait pas été possible. Tout comme les citoyens qui nous ont aidé lors de nos différentes actions.»
A l’aube des élections 2024, dans un contexte de recrudescence de l’extrémisme, du racisme et de l’antisémitisme ce voyage de mémoire ne doit pas être considéré comme une fin en soi mais doit, avant tout, motiver la réflexion, renforcer la démocratie et éduquer au respect de l’autre.